Œuvres-sociales : Différence entre versions
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À l’instar d’autres régions, ces réalisations sont importantes en nombre : pas moins de vingt-cinq créations principalement des maisons de repos et convalescence, des centres de vacances, mais aussi un hôpital, une pouponnière, des centres de réinsertion professionnels, des Centres d’examen de santé... | À l’instar d’autres régions, ces réalisations sont importantes en nombre : pas moins de vingt-cinq créations principalement des maisons de repos et convalescence, des centres de vacances, mais aussi un hôpital, une pouponnière, des centres de réinsertion professionnels, des Centres d’examen de santé... | ||
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− | • L’aide aux vacances | + | • L’aide aux vacances<br> |
− | + | Dès 1936, suite aux textes favorisant les loisirs, les caisses de compensation de l’époque s’engagent dans l’aide pour le départ en colonies et en camp de vacances de leurs ressortissants .L’après-guerre voit la création des CAF avec une priorité fixée en particulier par le plan d’action sociale des CAF de 1948 vers l’aide aux vacances pour les familles ayant des revenus modestes. Cette aide aux vacances se traduit par des bons vacances ou par des aides au fonctionnement ou à l’investissement. Dans cette période d’après-guerre, les CAF sont relativement libres de leurs initiatives et un certain nombre d’organismes, dont les Caisses bretonnes, créent des centres de vacances pour leurs allocataires. <br> | |
− | Dès 1936, suite aux textes favorisant les loisirs, les caisses de compensation de l’époque s’engagent dans l’aide pour le départ en colonies et en camp de vacances de leurs ressortissants .L’après-guerre voit la création des CAF avec une priorité fixée en particulier par le plan d’action sociale des CAF de 1948 vers l’aide aux vacances pour les familles ayant des revenus modestes. Cette aide aux vacances se traduit par des bons vacances ou par des aides au fonctionnement ou à l’investissement. Dans cette période d’après-guerre, les CAF sont relativement libres de leurs initiatives et un certain nombre d’organismes, dont les Caisses bretonnes, créent des centres de vacances pour leurs allocataires. | + | • Le repos et la convalescence<br> |
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− | • Le repos et la convalescence | ||
Comme on le voit sur le tableau joint, les créations par les caisses bretonnes d’établissements de repos et de convalescence datent des années 70. Pas moins de 4 Maisons de repos et de convalescence sont ouvertes par les CPAM dans ces années-là, mais elles poursuivent souvent des initiatives antérieures des Caisses en matière sanitaire et sociale. Pour exemple, le domaine de Korn er Houet à Colpo a été acheté par la Caisse Départementale Morbihannaise des Assurances Sociales dès 1938. Une maison d’enfants à caractère sanitaire a fonctionné jusqu’à la création de la maison de repos et convalescence. De même le domaine de Kerampir à Bohars avait été acheté par la CPAM du Nord-Finistère et mis à la disposition du CHU de Brest avant la décision de création d’une maison de Repos et Convalescence à laquelle sera adjointe une maison de Retraite. | Comme on le voit sur le tableau joint, les créations par les caisses bretonnes d’établissements de repos et de convalescence datent des années 70. Pas moins de 4 Maisons de repos et de convalescence sont ouvertes par les CPAM dans ces années-là, mais elles poursuivent souvent des initiatives antérieures des Caisses en matière sanitaire et sociale. Pour exemple, le domaine de Korn er Houet à Colpo a été acheté par la Caisse Départementale Morbihannaise des Assurances Sociales dès 1938. Une maison d’enfants à caractère sanitaire a fonctionné jusqu’à la création de la maison de repos et convalescence. De même le domaine de Kerampir à Bohars avait été acheté par la CPAM du Nord-Finistère et mis à la disposition du CHU de Brest avant la décision de création d’une maison de Repos et Convalescence à laquelle sera adjointe une maison de Retraite. | ||
− | Dans les années 1970 une priorité se dégage au sein de l’Assurance Maladie : la mise à disposition de structures de repos et convalescence permettant de sortir des services « de court séjour » des hôpitaux les assurés sociaux lorsque leur état le permet à une époque ou peu de structures de ce type existaient Les initiatives des Caisses bretonnes s’inscrivent dans cette orientation. | + | <br>Dans les années 1970 une priorité se dégage au sein de l’Assurance Maladie : la mise à disposition de structures de repos et convalescence permettant de sortir des services « de court séjour » des hôpitaux les assurés sociaux lorsque leur état le permet à une époque ou peu de structures de ce type existaient Les initiatives des Caisses bretonnes s’inscrivent dans cette orientation. |
• La retraite | • La retraite | ||
− | Trois Maisons de retraite ont été créées par les caisses bretonnes dans des conditions très différentes. La création de la Marpa de Ploudaniel par la CMSA du Finistère est une des premières Marpa créées en France. Elle s’inscrit dans le cadre d’une réflexion nationale des MSA pour mettre à disposition de leurs | + | Trois Maisons de retraite ont été créées par les caisses bretonnes dans des conditions très différentes. La création de la Marpa de Ploudaniel par la CMSA du Finistère est une des premières Marpa créées en France. Elle s’inscrit dans le cadre d’une réflexion nationale des MSA pour mettre à disposition de leurs ainés des structures adaptées en milieu rural. La maison du Connétable à Dinan a été créée par la CRAM de Bretagne, mais elle a toujours été gérée par une association dans laquelle la CRAM était majoritaire. Celle de Bohars a bénéficié de l’existence du domaine de Kerampir et d’ un partenariat entre la CRAM et la CPAM du Nord-Finistére qui avait déjà ouvert une maison de convalescence sur le même site. |
− | Il faut ajouter que le Centre Régional de Gériatrie de Chantepie comprend différentes structures dont la maison de retraite des Chênes Roux . | + | Il faut ajouter que le Centre Régional de Gériatrie de Chantepie comprend différentes structures dont la maison de retraite des Chênes Roux .<br> |
• La réinsertion professionnelle | • La réinsertion professionnelle | ||
Les établissements crées dans cette perspective relèvent d’une politique affirmée de la CRAM de Bretagne et singulièrement de son Directeur d’alors, Eugène Douard, de favoriser la réinsertion professionnelle tant des accidentés du travail que des handicapés en créant des structures adaptées et des « circuits courts »par rapport à l’existant. Ces structures gérées sous mode associatif fonctionnent toujours et restent considérées comme des établissements particulièrement innovants malgré l’ancienneté de leur création. | Les établissements crées dans cette perspective relèvent d’une politique affirmée de la CRAM de Bretagne et singulièrement de son Directeur d’alors, Eugène Douard, de favoriser la réinsertion professionnelle tant des accidentés du travail que des handicapés en créant des structures adaptées et des « circuits courts »par rapport à l’existant. Ces structures gérées sous mode associatif fonctionnent toujours et restent considérées comme des établissements particulièrement innovants malgré l’ancienneté de leur création. | ||
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• Les centres d’examen de santé | • Les centres d’examen de santé | ||
Deux centres ont été crées en Bretagne : l’un à Rennes par la CPAM d’Ille et Vilaine, l’autre à Saint-Brieuc par la Cpam des Cotes d’Armor. | Deux centres ont été crées en Bretagne : l’un à Rennes par la CPAM d’Ille et Vilaine, l’autre à Saint-Brieuc par la Cpam des Cotes d’Armor. |
Version du 26 mai 2020 à 08:20
- Centre de convalescence de Colpo
Le manoir de Kerampir à Bohars est acquis en 1959 par la CPAM du Nord-Finistère. Il était précédemment la propriété de l’amiral Lavaud. Une Maison de repos et de convalescence est installée dans le manoir dont la gestion est assurée tout d’abord par le CHU de Brest. Par la suite, un projet de création d’une maison de retraite de 80 places est approuvé par le conseil d’administration de la Fédération CPAM29N-CRAMB en 1967. En effet les CPAM n’étant pas autorisée à gérer des maisons de retraite une fédération spécifique est constituée à cet effet. Une construction d’un nouveau bâtiment est lancée sur le site de Kerampir pour héberger la maison de retraite et la maison de repos et de convalescence. Le manoir qui était récent et ne présentait pas d’intérêt architectural est démoli à cette occasion. La CPAM reprend la gestion de la MRC confiée préalablement au CHU de Brest. Les nouvelles installations sont ouvertes en 1971. La maison de repos et convalescence (MRC) comprend 52 places qui sont une structure de dégagement principalement des services actifs du CHU et des cliniques brestoises. Progressivement comme pour les autres établissements de ce type la partie «repos» diminue au profit d’une convalescence active et progressivement vers la réadaptation. L’établissement a été confié en 2000 à l’Ugecam Bretagne — Pays de Loire. Il propose sur 50 lits une prise en charge pour des soins de suite et de réadaptation polyvalents à temps complet complétée par des soins de suite concernant les affections des personnes âgées souffrant de polypathologies. La maison de retraite de 80 places est devenue un EPHAD.
- Maison de repos de Saint-Yvy
- Maison de repos de la Pierre blanche à Bourg des Comptes
- Maison de Retraite du Connétable à Dinan
- Centre de gériatrie de Chantepie
- Pouponnière de Kérivin :
Située à Guipavas près de Brest la pouponnière est créée par la Mutualité Sociale Agricole du Finistère en 1957. Il s’agissait d’un petit établissement destiné à la prise en charge des enfants de 1 jour à 3 ans prématurés ou menacés de contagion tuberculeuse des parents. La pouponnière est admise au Service Public Hospitalier en 1978. En 1993, elle est rattachée à l’association Ty Yann sous le nom de la Passerelle. En 1995, l’activité est transférée à Brest.
- Association de gestion des appareils d’assistance respiratoire (AGAAR) au Relecq-Kerhuon
- APAMO pour les malentendants
Centres de vacances
Les créations des centres de vacances par les CAF de Bretagne s’inscrivent dans une politique nationale pour favoriser les vacances des allocataires ayant peu de moyens financiers. Dès 1936, suite aux textes favorisant les loisirs, les caisses de compensation de l’époque s’engagent dans l’aide pour le départ en colonies et en camp de vacances de leurs ressortissants. L’après-guerre voit la création des CAF avec une priorité fixée en particulier par le plan d’action sociale des CAF de 1948 vers l’aide aux vacances pour les familles ayant des revenus modestes. Cette aide aux vacances se traduit par des bons vacances ou par des aides au fonctionnement ou à l’investissement. Dans cette période d’après-guerre, les CAF sont relativement libres de leurs initiatives et un certain nombre d’organismes, dont les Caisses bretonnes, créent des centres de vacances pour leurs allocataires. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les créations des œuvres répertoriées ci-après. En 1964, les CAF bretonnes décident de la création d’une Fédération bretonne des caisses d’allocations familiales afin de gérer les centres familiaux de vacances des organismes adhérents. Elle gérera pour le compte des CAF :
- Centre du Dourdy à Loctudy
- Le moulin de Quip à Allaire
- Ker Loc’h Gwen à Combrit
- Centre de Kerallic à Plestin-les-Grèves
- Manoir de la Vicomté à Dinard
Seul le manoir de la Vicomté à Dinard restera géré directement par la CAF d’Ille et Vilaine. Ainsi que rappelé ci-dessus, l’évolution des besoins et des modes de vacances des allocataires à entraîné ces dernières années, les organismes à abandonner la gestion des œuvres ce qui se traduit par la dissolution de la Fédération et la mise en vente du Manoir de la Vicomté.